Femmes dans la ville : Les découvreuses anonymes

Dans de nombreux milieux professionnels, les femmes  sont moins visibles que leurs homologues masculins.  Des médias à la politique, en passant par l’enseignement supérieur ou le monde des sciences, les femmes  et leurs accomplissements restent souvent trop peu connus.  Les inégalités sont nombreuses et s’installent dès le plus jeune âge. Vous doutiez-vous par exemple que les  jouets genrés tels que Barbie© - une poupée stéréotype de la femme parfaite passionnée par son apparence - et Action Man© - un guerrier fort, viril et qui vit plein d’aventures - enferment les filles et les garçons dans des rôles socialement prédéfinis et les poussent à développer ou non certaines compétences ? Malheureusement, ces inégalités s’avèrent parfois déterminantes et se poursuivent souvent dans la sphère professionnelle et personnelle. En effet, les femmes gagnent aujourd’hui en moyenne 24% de moins que les hommes et passent chaque jour 1h30 de plus que les hommes à réaliser des tâches ménagères1.

Dans le champ des sciences, le constat est sans appel :  en France, aujourd’hui, seulement 30% des chercheur.se.s  et 27% des ingénieur.e.s sont des femmes.  Pourtant, le terrain de jeu est vaste ! Il n’y a pas une,  mais des sciences. Nous parlons ici des sciences exactes comme les mathématiques, des sciences physico-chimiques et expérimentales comme la biologie et la médecine et  des sciences humaines comme la sociologie ou la politique. Finalement, peu importe le champ scientifique : chacune  et chacun devrait pouvoir se sentir légitime à apporter  sa pierre à l’édifice, sans distinction de sexe.

Pour favoriser la visibilité des femmes dans les sciences, Animafac et l’association WAX Science se sont associées pour réaliser une exposition sur ces femmes d’exception. Elles ont découvert la structure de l’ADN, inventé l’aquarium ou fait avancer l’étude des primates. Ces femmes scientifiques ont marqué les sciences et pourtant, le grand public n’a pas connaissance de leurs brillantes carrières !

Lieu et adresse :

Bibliothèque Universitaire Blanche-Maupas, 2 rue Max-Pol Fouchet